Crise Corona - Évolution de l'emploi dans le secteur du commerce de détail

Consultez l'évolution de l'emploi des travailleurs du secteur Commerce sur l'année 2020 et 2021, marquée par la crise du coronavirus.

Les effets des mesures prises dans le cadre de la crise du coronavirus sur les flexijobs en dehors du secteur de l’horeca sont moins prononcés. L’occupation de flexijobs chez les coiffeurs est presque réduite à zéro, mais il faut noter que leur nombre était déjà fort minime. L’occupation de flexijobs dans le commerce du détail présente un net recul atteignant plus au moins le niveau de 2019. Cependant, début 2020, le nombre de flexijobs dans le commerce du détail était en moyenne le double de celui rencontré début 2019. La réouverture d’un certain nombre de secteurs susceptibles de faire appel à des flexijobs se présente clairement dans les chiffres à partir des week-ends des 9 et 18 mai. Petit à petit, on se rapproche du niveau d’avant les mesures de lutte contre le coronavirus. Ici aussi, une diminution saisonnière au cours des mois d'été doit être prise en compte en raison d'une part plus importante du travail étudiant et du fait que davantage de travailleurs flexi sont en vacances. À partir du deuxième week-end d'août, la demande de travailleurs flexi augmente à nouveau, en partie en raison de la période des soldes. Cette tendance à la hausse se poursuit aux mois de septembre et octobre. Le second Lockdown a été moins étendu et plus court qu’en mars et la baisse du nombre de travailleurs a donc été beaucoup plus limitée. Au cours de la période de fin d’année, le nombre de flexijobs dans le commerce culmine. Début 2021, le nombre de flexijobs dans le commerce était également bien supérieur à celui de l'année dernière (environ + 35 à 40%) . En avril, les vacances de Pâques ont un effet positif sur les flexijobs dans le commerce. L'assouplissement du 8 mai a un effet direct sur les chiffres. La ou les réouverture(s) des coiffeurs est perceptible dans les chiffres, même si les effectifs restent très faibles. Ici aussi, les chiffres reviennent à niveau après l’assouplissement du 9 juin.