Données semestrielles pour les petites et moyennes entreprises

Deuxième trimestre 2023

Périodicité : Semestriel

Dernières mises à jour : 06/12/2023

Les statistiques concernant les petites et moyennes entreprises sont toujours consultées avec beaucoup d'attention et occupent une place de choix dans les medias.

Étant donné que l'ONSS reçoit des données de tous les employeurs du secteur privé, elle dispose de presque toutes les informations disponibles pour collecter et publier des données sur les PME. Les indépendants sans personnel, qui sont en fait des PME, sont donc inconnus. Cependant, certains sont enregistrés auprès de l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants - INASTI).

Pour être considérée comme une PME, une entreprise doit satisfaire à plusieurs conditions au niveau de l'emploi et du chiffre d'affaires. Étant donné que l'ONSS ne dispose que d'informations sur l'emploi, cette statistique n'utilise donc que ce critère pour définir le groupe cible.

En Belgique, une petite entreprise est généralement considérée comme une entreprise employant moins de 50 salariés. Une entreprise de taille moyenne est une entreprise de moins de 250 employés. L'Union européenne ne fait pas de distinction entre les petites et moyennes entreprises, mais fixe également la limite à 250 employés.

À partir de 2017, l'ONSS applique une nouvelle répartition par classe dimensionnelle aux PME. Au sein des petites entreprises, une distinction est réalisée pour les micro-entreprises (moins de 10 travailleurs). La série temporelle qui existait jusqu’en 2016 n’est donc pas poursuivie. Néanmoins, afin d’assurer une certaine continuité, la nouvelle série est amorcée à partir du 2e trimestre 2016 (cette statistique continuera à être publiée 2 fois par an).

Dans un pays fédéral comme la Belgique, la répartition régionale est primordiale. La répartition géographique est basée sur le siège principal de l'entreprise (autrement dit le siège d'exploitation avec le plus grand nombre de travailleurs). Ce critère implique que tout le personnel d'une entreprise est "localisé" à ce siège principal, même s'il n'y travaille pas. Cela peut donc donner une image déformée, mais c'est plutôt limité comme cela concerne les PME. La statistique "décentralisée" par lieu de travail ne peut être utilisée ici parce que les entités locales de grandes entreprises (les agences locales d'une grande banque gérées directement par le siège) seront, dans ce cadre, considérées comme des PME.

Les statistiques présentées ici tiennent donc compte des contraintes suivantes :

  • les statistiques présentées ne concernent que le secteur privé; la délimitation correspond à celle traditionnellement utilisée par l'ONSS. 
  • les entreprises sans personnel salarié ne sont pas prises en considération,
  • la répartition suivant la taille des entreprises repose sur les distinctions suivantes :
    • les micro-entreprises (jusqu'à 9 travailleurs),
    • les petites entreprises (de 10 à 49 travailleurs),
    • les entreprises moyennes (de 50 à 249 travailleurs),
  • l'emploi est mesuré à la fin du trimestre,
  • la répartition géographique des entreprises ne reflète pas la répartition géographique de leurs emplois,

L'examen de ces chiffres montre que plus de 99 % des entreprises belges peuvent être considérées comme des PME si on utilise le critère de l'Union européenne, ce qui rend ce critère peu pertinent pour le pays.

Par ailleurs, les parts relatives des employeurs "bruxellois" dans les données concernant les PME sont plus faibles que pour les 2 autres régions compte tenu que la Région de Bruxelles-Capitale possède de nombreux sièges principaux de grosses entreprises.

Enfin, les chiffres peuvent être influencés par des événements dans la vie des entreprises comme les scissions, les fusions, les absorptions, les filialisations, les pertes subites d'emplois, etc. Ces phénomènes peuvent brouiller la vue sur le dynamisme de certaines catégories d'entreprises.