Statistiques annuelles des flexi-jobs
2024
Périodicité : Annuelle
Dernières mises à jour : 10/07/2025
Vous trouverez ici les statistiques annuelles relatives au travail flexible. Nous publions également des statistiques trimestrielles sur les flexi-jobs, disponibles ici.
Nos statistiques annuelles mettent l’accent sur d’autres éléments que nos statistiques trimestrielles. En effet, certaines informations ne sont pertinentes qu’à l’échelle annuelle. C’est par exemple le cas de la limite annuelle de revenu autorisé dans le cadre du système des flexi-jobs. Vous trouverez ci-dessous une brève explication du système de travail flexible.
Les flexi-jobs existent depuis le 1er décembre 2015 et sont spécifiquement destinés aux personnes qui travaillent déjà ou qui sont retraitées et souhaitent avoir une activité complémentaire. Une personne qui effectue suffisamment de prestations chez un autre employeur ou d'autres employeurs (au moins 80 % d'emploi) peut gagner un revenu supplémentaire grâce à un flexi-job. Le travailleur en flexi-job reçoit un salaire net exempté d'impôts et de cotisations sociales des travailleurs. Seules les cotisations patronales à la sécurité sociale (ONSS) sont dues. Pour plus de détails, nous vous renvoyons aux instructions destinées à l'employeur.
Il n'y a pas de limite au nombre d'heures qu'une personne peut prester en tant que flexi-travailleur. Cependant, depuis 2024, il existe une limitation sur le revenu annuel qu'un flexi-travailleur peut gagner sans être imposé. Actuellement, cette limite s'éleve à 12.000 EUR. Cette restriction ne s'applique toutefois pas aux retraités.
À l'origine, les flexi-jobs étaient uniquement destinés au secteur de l'Horeca mais, au fil du temps, le système a été étendu à d'autres secteurs. Une description complète des flexi-jobs et des secteurs qui peuvent en bénéficier est disponible dans les instructions destinées à l'employeur.
À cet endroit, vous pouvez trouver les données les plus récentes concernant les flexi-jobs. Un premier paragraphe présente un aperçu succinct de l'évolution globale depuis 2016. Ensuite, l'accent est mis sur la comparaison des chiffres de l'année la plus récente pour laquelle nous disposons de données annuelles (2024) avec celles de l'année précédente.
En raison d’une erreur de calcul dans nos données, le volume de travail en ETP a été surestimé dans la version initialement publiée de ces statistiques annuelles (l’ETP rapporté devait être divisé par 4 – nous expliquons plus en détail cette raison dans la section méthodologie), ce qui a entraîné une représentation incorrecte de l’ETP dans les différents graphiques où nous le présentons. Cette erreur n’a pas d’impact sur les textes, car ceux-ci présentent toujours des chiffres relatifs. Le 25 juillet 2025, les chiffres des graphiques ainsi que les données brutes ont été corrigés. Les données brutes que vous pouvez télécharger ci-dessous ne correspondent donc plus aux versions précédentes, du moins en ce qui concerne l’ETP. Les autres données n’ont pas été modifiées. Nous vous présentons nos excuses pour tout désagrément éventuel.
Télécharger ici les données brutes servant de base à nos statistiques.
Évolutions des flexi-jobs par secteur flexi depuis 2016
Un premier graphique illustre clairement l'évolution du nombre de flexi-jobs et du volume de travail en ETP par secteur flexi et par an. On observe également les différentes extensions du champ d'application vers de nouveaux secteurs flexi telles qu'elles ont été introduites depuis la création du système initialement conçu pour le secteur de l'horeca en 2015. Depuis lors, le nombre de flexi-jobs, le volume de travail et le nombre d'utilisateurs ont augmenté progressivement. Une exception à cette augmentation continue est clairement visible pendant la pandémie de Covid en 2020. Durant cette période, on observe principalement une baisse du nombre de flexi-jobs et du volume de travail dans l'horeca. Cela n'est pas surprenant compte tenu des mesures sanitaires imposées aux établissements du secteur.
Commentaire
Le 18 mars 2020, le pays est entré dans un premier lockdown ce qui explique la chute remarquable du nombre de flexi-jobs et du volume de travail en équivalents temps plein (ETP). La baisse est moins prononcée dans le commerce étant donné que les commerces essentiels, comme les magasins d'alimentation, n'ont pas dû interrompre leurs activités durant cette période. Après les premiers assouplissements, avec la réouverture des établissements de l'horeca le 8 juin 2020, la situation s'est de nouveau dégradée fin 2020 avec l'augmentation du nombre de contaminations par le Covid. De ce fait, le pays a été placé en confinement pour la deuxième fois avec les conséquences bien connues. Début 2021, la campagne de vaccination a commencé et les mesures ont été assouplies. Cette évolution est également visible dans le graphique qui montre une forte augmentation en 2021.
Cela s'applique également aux différents moments clés de l'extension du nombre de secteurs flexi. Le graphique montre clairement que le système était initialement limité à l'horeca (et aux agences d'intérim pour les intérimaires dans l'horeca). À partir du 1er janvier 2018, les secteurs flexi ont été étendus pour diverses activités commerciales, les boulangeries, les coiffeurs et les salons de beauté. Le 1er janvier 2023, le nombre de secteurs flexi a de nouveau été élargi pour inclure le sport et la culture ainsi que les soins et la santé. La plus grande extension du nombre de secteurs flexi a eu lieu le 1er janvier 2024 avec l'ajout des garages, des auto-écoles, du transport et de la logistique, de l'organisation d'événements, des pompes funèbres, de l'agriculture et l'horticulture, et de la gestion immobilière. Les secteurs flexi ont également été étendus au sein de l'industrie alimentaire. À partir du deuxième trimestre de 2024, l'utilisation des flexi-jobs est également autorisée dans la garde d'enfants (en Flandre) et l'enseignement. Une description détaillée de ces vagues d'extension peut être trouvée dans les instructions administratives de l'ONSS. Dans ces secteurs flexi les plus récents, l'utilisation du système est encore relativement limitée mais le graphique montre clairement que cela a été le cas lors de chaque extension. Une fois que le système s'installe dans un secteur flexi, son utilisation augmente également.
Analyse des flexi-jobs pour l'année 2024
Chiffres clés
Le graphique ci-dessus montre qu’en 2024, tant le nombre de travailleurs flexi que le nombre de flexi-jobs (postes de travail), le volume de travail en équivalents temps plein (ETP) ainsi que la masse salariale ont fortement augmenté par rapport à l’année précédente. Le nombre de travailleurs flexi occupés a ainsi augmenté de 19,1% et le nombre de flexi-jobs de 18,7%. Le volume de travail a connu une hausse de 25,4%, tandis que la masse salariale a progressé de 34,6%. Cette augmentation s’observe dans de nombreux secteurs flexi et, en 2024, le nombre de secteurs flexi a en outre été fortement élargi ce qui explique en partie cette progression.
Les totaux annuels permettent de dégager des informations sur le travailleur et le flexi-job moyens. C’est ce que montre le graphique ci-dessous. Étant donné que les revenus supplémentaires exonérés d'impôt provenant d'un flexi-job pour les travailleurs flexi non retraités sont limités à 12.000 euros par an, nous présentons ici non seulement les chiffres pour l'ensemble des travailleurs flexi mais nous divisons également ce groupe en travailleurs flexi âgés de moins de 65 ans et en travailleurs flexi âgés de 65 ans ou plus. On peut supposer que la majorité de ce dernier groupe est retraitée et n’est donc pas soumise à ce plafond annuel. En outre, nous indiquons à la fois la moyenne et la médiane. En effet, la moyenne, en tant que mesure centrale, est fortement influencée par les valeurs extrêmes (très faibles ou très élevées). Ce qui n’est pas le cas de la médiane. La médiane est également une mesure centrale mais qui représente la valeur centrale une fois que toutes les valeurs des différents travailleurs flex sont été classées par ordre croissant. Autrement dit, environ la moitié des travailleurs flexi se situent en dessous de cette valeur et l’autre moitié au-dessus. Pour plus d’informations sur les mesures de tendance centrale comme la moyenne et la médiane, veuillez consulter la page méthodologique de ces statistiques.
Le graphique ci-dessus montre qu’en 2024, un travailleur flexi a presté en moyenne 219,1 heures dans le cadre du système des flexi-jobs. Lorsque l’on distingue les retraités des non-retraités, on constate que les retraités consacrent nettement plus de temps à leur flexi-job. En 2024, ils ont presté en moyenne 404,9 heures contre 186 heures pour les non-retraités. Comme mentionné précédemment, la moyenne est fortement influencée par des valeurs extrêmes. C’est pourquoi nous examinons également la médiane. Nos données présentent en effet une grande variabilité avec plusieurs valeurs extrêmes. Pour l’ensemble des travailleurs flexi, la médiane du nombre d’heures prestées en 2024 s’élève à 117,5 heures. Chez les retraités, cette médiane s'élève à 283,4 heures. Chez les non-retraités, elle est beaucoup plus basse avec à 101,4 heures. Les chiffres pour 2023 sont similaires.
Si l’on s’intéresse ensuite au salaire annuel, le graphique montre qu’un travailleur flexi a gagné en moyenne 3.342,4 euros dans le cadre du système en 2024. Le salaire annuel médian, en revanche, n’est 'que' de 1.712 euros et illustre bien pourquoi la médiane constitue ici une mesure centrale plus pertinente que la moyenne.
La distinction entre retraités et non-retraités révèle également des différences marquées. Un retraité ayant un flexi-job a perçu en moyenne 6.426,5 euros en 2024 contre 2.792,7 euros pour un non-retraité. Le salaire médian s’élève à 1.467,6 euros pour les non-retraités et à 4.277,9 euros pour les retraités. Les données montrent également que la rémunération a augmenté en 2024 par rapport à 2023.
Le profil du travailleur flexi
Qui se cache derrière ce flexi-job? S’agit-il principalement d’hommes ou de femmes, de jeunes ou de personnes plus âgées qui, en plus de leur emploi principal, exercent un flexi-job? Combien leur rapporte ce flexi-job par an et combien d’heures y consacrent-ils sur une base annuelle en tant que flexi-jobbers? Ce sont ces questions que nous tentons de répondre ici.
Nous ne nous intéressons plus au nombre de postes de travail mais au nombre de personnes occupant un flexi-job. Nous abordons successivement l’évolution selon le sexe, la tranche d’âge, les classes d’heures travaillées, les classes de rémunération et le lieu de résidence.
Répartition par sexe
Un premier graphique nous montre la répartition par sexe, à la fois du nombre de personnes ayant exercé au moins un flexi-job au cours de l’année et du volume de travail en ETP (équivalents temps plein) qu’elles représentent.
On remarque d'emblée qu’en 2024, plus de femmes que d’hommes choisissent un flexi-job (52,3% contre 47,7%). Le nombre total de personnes exerçant un flexi-job augmente fortement en 2024 par rapport à l’année précédente et les proportions hommes-femmes évoluent également. Bien que les femmes flexi-jobbers restent majoritaires, la part des hommes flexi-jobbers augmente légèrement en 2024 par rapport à 2023. En ce qui concerne le volume de travail en ETP, on observe que la part des travailleurs flexi masculins est légèrement plus élevée que celle de leurs homologues féminins, tant en 2023 qu’en 2024. La différence est cependant plus marquée en 2024 qu’en 2023. En 2024, les hommes représentent 52,1% du volume de travail contre seulement 50,1% en 2023.
Nombre de travailleurs flexi par tranche d'âge et sexe
Le graphique ci-dessous montre la répartition par tranche d’âge et par sexe.
Les flexi-jobs semblent être particulièrement populaires auprès des travailleurs relativement jeunes, âgés de 25 à 39 ans. En 2024, leur nombre a encore augmenté de 10,1% par rapport à l’année précédente.
En deuxième position, on trouve les 50 à 64 ans. Leur part connaît également une forte hausse en 2024 par rapport à 2023 (+26,8%).
Cependant, la plus forte croissance est observée chez les personnes âgées de 65 ans ou plus. Leur nombre augmente de 52,6% en 2024 par rapport à 2023. Cette croissance est en outre plus marquée chez les hommes (+68,5%) que chez les femmes (+38,3%), ce qui fait de cette tranche d’âge la seule où les hommes sont plus nombreux que les femmes à exercer un flexi-job.
Les plus jeunes travailleurs flexi ainsi que le groupe des 40 à 49 ans enregistrent également une augmentation en 2024 par rapport à 2023.
Combien d’heures les travailleurs flexi prestent-ils par an?
Les différents graphiques présentés ci-dessous nous permettent d’avoir une vue d’ensemble du temps que les travailleurs flexi consacrent à leur flexi-job sur une base annuelle.
Le graphique ci-dessus montre la répartition du nombre de travailleurs flexi selon le nombre d’heures prestées sur une base annuelle – en classes d’heures – et selon le sexe. Le graphique indique que la majorité des travailleurs flexi effectuent un nombre relativement limité d’heures. Ainsi, plus de 105.000 travailleurs flexi ont presté moins de 100 heures dans leur flexi-job en 2024. Les autres classes d’heures en dessous de 300 heures regroupent également un nombre relativement important de travailleurs flexi. À l’autre extrémité du spectre, on observe qu’en 2024, 4.854 travailleurs flexi ont presté plus de 1.000 heures dans le cadre du système des flexi-jobs.
Les graphiques supplémentaires ci-dessous approfondissent encore l’analyse du temps que les travailleurs flexi consacrent à leur flexi-job sur une base annuelle. Il convient toutefois de faire une remarque importante pour bien interpréter ces graphiques. Nous utilisons plusieurs petits graphiques en barres juxtaposés. Afin de garantir la lisibilité,chacun de ces graphiques possède sa propre échelle. Par conséquent, la hauteur d’une barre dans un graphique ne peut pas être directement comparée à celle d’un autre graphique voisin sans tenir compte de l’échelle et des valeurs absolues. Ces informations sont néanmoins clairement indiquées dans les graphiques afin d’éviter toute erreur d’interprétation.
Le graphique ci-dessus montre l’évolution du nombre d’heures prestées sur une base annuelle – par classes d’heures – de 2017 à 2024. Les différents sous-graphes indiquent clairement que le nombre de travailleurs flexi augmente d’année en année et ce dans toutes les classes d’heures. L’année 2020 fait exception mais cette baisse s’explique par les mesures liées au Covid.
Le graphique ci-dessus présente la répartition du nombre de travailleurs flexi selon les classes d’heures prestées et les tranches d’âge, pour 2023 et 2024. On constate que les travailleurs flexi âgés de 25 à 39 ans occupent une position dominante dans les différentes classes d’heures jusqu’à 600 heures prestées par an, tant en 2023 qu’en 2024. Dans les classes d’heures supérieures, ce sont les 50 à 64 ans et surtout les travailleurs flexi de 65 ans et plus qui prennent le relais. C’était déjà le cas en 2023 mais on observe en 2024 une progression marquée de ce dernier groupe, qui devient majoritaire dès que l’on dépasse les 700 heures prestées. On peut supposer que la majorité de ces personnes sont des pensionnés. Nous avons déjà montré que la popularité de l'emploi flexi a fortement augmenté en 2024 parmi les pensionnés.
Le graphique ci-dessous ajoute la répartition par sexe et permet ainsi une comparaison entre les femmes et les hommes occupant un flexi-job.
Combien rapporte un flexi-job par an?
Nous approfondissons ci-dessous les revenus générés par un flexi-job sur une base annuelle. Nous avons déjà abordé plus haut le revenu annuel moyen ainsi que médian mais ici nous examinons la répartition du nombre total de travailleurs flexi selon des classes de rémunération.
Le graphique ci-dessus montre que la majorité des travailleurs flexi restent en dessous de 12.000 euros par an. Pour 2024, cela n’a rien d’étonnant étant donné la limite imposée à partir de cette année pour les travailleurs flexi non retraités mais cela était également le cas en 2023.
Nous examinons ci-dessous les chiffres de plus près. Une remarque importante s’impose une fois de plus pour interpréter correctement les graphiques utilisés. Comme précédemment, nous présentons plusieurs petits diagrammes en barres côte à côte. Afin de garantir la lisibilité,chaque graphique dispose de sa propre échelle. La hauteur d’une barre dans un graphique ne peut donc pas être directement comparée à celle d’un autre graphique voisin sans tenir compte de l’échelle et des valeurs absolues. Ces données sont cependant de nouveau bien visibles dans les graphiques, afin d’éviter toute erreur d’interprétation.
Le graphique ci-dessus résume l’évolution de la rémunération annuelle — par classes de revenus — de 2017 à 2024. Ici aussi, les sous-graphes montrent clairement que le nombre de travailleurs flexi augmente d’année en année et ce dans toutes les classes de revenus. L’année 2020 constitue à nouveau une exception, la baisse observée cette année-là étant attribuable aux mesures liées au Covid. Le graphique montre également que la grande majorité des travailleurs flexi perçoivent moins de 12.000 euros par an. Comme déjà mentionné, cela n’a rien d’étonnant pour 2024 étant donné la limite imposée à partir de cette année aux travailleurs flexi non retraités. Mais même les années précédentes, la majorité des travailleurs flexi restaient en dessous du seuil de 12.000 euros par an. Il existe toutefois des exceptions. En 2024, 1.293 travailleurs flexi ont gagné 24.000 euros ou plus grâce à leur flexi-job. En 2023, ils étaient 908. On retrouve également des hauts revenus dans les années précédentes.
Le graphique ci-dessus montre la répartition du nombre de travailleurs flexi selon les classes de rémunération et les tranches d’âge pour 2023 et 2024. On remarque que les travailleurs flexi âgés de 25 à 39 ans sont majoritaires dans les différentes classes de revenus jusqu’à 8.000 euros par an et ce tant en 2023 qu’en 2024. Dans les classes de revenus plus élevées, ce sont les 50 à 64 ans et surtout les travailleurs flexi âgés de 65 ans et plus qui prennent le relais. C’était déjà le cas en 2023 mais cette dernière catégorie est encore plus fortement représentée dans les tranches de revenus plus élevées en 2024. On peut supposer que la majorité de ces travailleurs sont pensionnés et donc non soumis à la limite de 12.000 euros introduite en 2024. Il est également frappant de constater qu’en 2024, un nombre limité de jeunes travailleurs flexi dépassent eux aussi le plafond de 12.000 euros. Cela peut s’expliquer par diverses raisons mais, si cela ne résulte pas d’une erreur à corriger dans la déclaration, ces travailleurs seront, pour la partie de leur revenu dépassant le plafond, soumis au régime de travail classique.
Le graphique ci-dessous ajoute la répartition par sexe et permet ainsi une comparaison entre les travailleuses et les travailleurs flexi.
Pour combien d'employeurs différents les travailleurs flexi travaillent-ils au cours de l’année?
Le graphique ci-dessus présente la répartition du nombre de travailleurs flexi selon la tranche d'âge et le nombre d’employeurs différents pour lesquels ils ont travaillé au cours de l’année et ce tant pour 2024 que pour 2023.
Le graphique montre clairement que la majorité des travailleurs flexi, en 2024 comme en 2023, ont travaillé pour un seul employeur et cela dans toutes les tranches d’âge. Cela n’empêche toutefois pas qu’un certain nombre de travailleurs flexi aient été actifs pour deux, voire trois employeurs.
Il s’agit principalement de travailleurs flexi appartenant à la tranche d’âge de 25 à 39 ans. Comme déjà mentionné, cette tranche d’âge est la plus représentée au sein de la population des travailleurs flexi.
Nombre de travailleurs flexi selon le lieu de résidence du travailleur flexi
Les graphiques ci-dessous donnent un aperçu de la répartition géographique du nombre de travailleurs flexi et du volume de travail en équivalents temps plein (ETP) sur la base du lieu de résidence des travailleurs flexi.
On constate immédiatement que le système des flexi-jobs est, tant en 2023 qu’en 2024, plus populaire en Flandre qu’en Wallonie et à Bruxelles. Néanmoins, tant en Région wallonne qu’en Région de Bruxelles-Capitale, la part des travailleurs flexi augmente en 2024 par rapport à l’année précédente. D’importantes différences apparaissent également au sein même des Régions flamande et wallonne comme le montre le graphique ci-dessous.
En 2024, l’arrondissement d’Anvers est le grand leader en matière d’emploi flexi avec un total de 27.401 travailleurs flexi, représentant 12.290,5 équivalents temps plein (ETP). L’arrondissement de Gand arrive en deuxième position avec 16.480 travailleurs flexi (7.084,3 ETP). Suivent ensuite les arrondissements de Turnhout et Hasselt avec respectivement 14.297 et 13.637 travailleurs flexi ainsi que ceux de Louvain (12.316), Bruges (12.241), Hal-Vilvorde (11.633), Malines (10.730), Courtrai (9.903) et Alost (9.072). Dans les autres arrondissements, le nombre de travailleurs flexi reste inférieur à 7.500. Cela vaut également pour les arrondissements wallons, où Liège arrive en tête avec 5.456 travailleurs flexi (2.365,9 ETP). En 2023, les chiffres étaient plus faibles mais l’ordre de classement reste inchangé.
Évolution de l'emploi flexi par secteur flexi entre 2023 et 2024
Dans quels secteurs d’activité les travailleurs flexi sont-ils actifs ? Pour répondre à cette question, nous examinons à la fois le nombre de travailleurs flexi et le volume de travail en ETP (équivalents temps plein) par secteur flexi. Nous comparons la situation de 2024 à celle de 2023. Le graphique ci-dessous résume ces informations.
Commentaire
Horeca
Dans l’horeca, le système des flexi-jobs est pleinement ancré. En 2024, le nombre de flexi-jobs a encore légèrement augmenté de 1,6% par rapport à l’année précédente. Le volume de travail en ETP a quant à lui augmenté de 4,2% par rapport à 2023.
Commerce
Depuis 2018, le secteur du commerce peut également recourir aux flexi-jobs et ceux-ci continuent à y gagner en popularité. Par rapport à 2023, le nombre de flexi-jobs dans le commerce a augmenté de 17,2% en 2024. Le volume de travail a progressé de 21,2%.
Alimentation – Boulangerie
Les boulangers peuvent recourir au système depuis 2018 et l’utilisation des flexi-jobs continue de croître dans ce secteur. Par rapport à 2023, le nombre de flexi-jobs a augmenté de 10,7% en 2024. Le volume de travail en ETP a progressé de 11,5% sur la même période. Il est important de noter qu’il s’agit ici tant des flexi-jobs liés à la vente de pain et de pâtisseries que de ceux liés à leur production.
Coiffure et instituts de beauté
Bien qu’ils fassent également partie des secteurs éligibles depuis 2018, les coiffeurs et instituts de beauté utilisent encore le système des flexi-jobs de manière relativement limitée. Néanmoins, le nombre de flexi-jobs y a également augmenté de 24,2% en 2024 par rapport à l’année précédente. Le volume de travail y a crû de 17,2%.
Soins de santé
Depuis 2023, le secteur des soins de santé est également éligible aux flexi-jobs (à l’exception toutefois des actes infirmiers). Ces nouveaux secteurs ont mis un certain temps à adopter pleinement le système mais l’usage des flexi-jobs s’y développe progressivement. Cela se reflète nettement dans les chiffres : le nombre de flexi-jobs y a presque doublé et le volume en ETP a fortement augmenté en 2024 par rapport à 2023.
Secteur public au niveau provincial et local
Le secteur public au niveau provincial et local est mentionné séparément ici bien que la majorité des flexi-jobs y soient liés au secteur des soins et de la santé. Là aussi, on observe une forte augmentation tant du nombre de flexi-jobs que du volume de travail en 2024 par rapport à 2023 même si les chiffres restent encore relativement limités.
Sport et culture
Dans ce secteur, qui a également été élargi en 2023, on observe une forte hausse du nombre de flexi-jobs et du volume de travail en 2024 par rapport à 2023. Depuis le 1er janvier 2024, ce secteur flexi comprend en outre la fonction de sauveteur.
Nouveaux secteurs flexi depuis 2024
Depuis le 1er janvier 2024, les secteurs flexi ont été élargis à de nouveaux domaines tels que les transports et la logistique, les entreprises de pompes funèbres, les garages, l’agriculture et l’horticulture, l’industrie alimentaire (hors boulangeries), les auto-écoles, la gestion immobilière et le secteur événementiel. Au deuxième trimestre 2024, les crèches et l’enseignement sont également venus s’ajouter. En raison de leur ajout très récent, l’usage des flexi-jobs y reste pour l’instant limité. Nous nous contentons ici de mentionner le nombre de flexi-jobs et le volume en ETP pour l’année 2024. Une comparaison avec la même période de l’année précédente n’est pas possible. En intégrant ces nouveaux secteurs dans le même graphique que les secteurs flexi plus établis, on peut néanmoins les comparer. Il ressort ainsi que les secteurs du transport et de la logistique, des pompes funèbres et des garages rivalisent déjà avec certains anciens secteurs tant en nombre de travailleurs flexi qu’en volume de travail.
Travail intérimaire
Les flexi-jobs peuvent être déployés dans les différents secteurs via des entreprises d’intérim. Celles-ci mettent également à disposition des outils permettant aux entreprises de gérer facilement leurs flexi-jobs. Par rapport à l’année précédente, le nombre de flexi-jobs via le secteur de l’intérim a augmenté de 29,8% en 2024. Le volume de travail a progressé de 37,3%.
Évolution de la population des travailleurs flexi par secteur flexi
Par sexe
Le graphique ci-dessous présente la répartition des travailleurs flexi selon le sexe et par secteur flexi. Dans un premier temps, nous regroupons les secteurs flexi ajoutés en 2024 mais un graphique suivant se penchera spécifiquement sur ces nouveaux secteurs.
Il est à remarquer que les femmes dominent la majorité des secteurs flexi, tant en 2024 que l’année précédente. Toutefois, les nouveaux secteurs flexi introduits au cours du premier et du deuxième trimestre 2024 semblent amorcer un changement de tendance. Bien qu’il soit, comme mentionné précédemment, encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur ces nouveaux secteurs, il apparaît qu’ils sont (provisoirement) majoritairement occupés par des travailleurs flexi masculins. Cela s’explique en partie par le fait que plusieurs de ces nouveaux secteurs attirent clairement davantage d’hommes comme le montre le graphique ci-dessous.
La tendance est particulièrement marquée dans les secteurs du transport et de la logistique, des pompes funèbres, des auto-écoles, des garages, de l’événementiel, de l’agriculture et de l’horticulture ainsi que de l’industrie alimentaire. Dans l’enseignement également, on observe en 2024 un plus grand nombre d’hommes que de femmes exerçant une flexi-job, bien que cela concerne actuellement seulement 71 travailleurs flexi au total. Le tout nouveau secteur des crèches constitue une exception : on y retrouve, à nouveau, une majorité de travailleuses flexi.
Par tranche d'âge
Nous examinons ensuite la répartition par classe d’âge dans chaque secteur flexi. Dans un premier graphique, nous regroupons à nouveau les secteurs flexi les plus récents, pour ensuite, dans un second et dernier graphique, résumer la répartition par âge au sein de ces nouveaux secteurs flexi.
Le graphique ci-dessous se concentre sur la répartition par âge au sein des secteurs flexi ajoutés en 2024. Il ressort que les secteurs du transport et de la logistique, ainsi que celui des pompes funèbres, attirent principalement des travailleurs flexi plus âgés, tandis que le secteur des garages séduit davantage les plus jeunes travailleurs flexi.
Explication de la méthodologie utilisée
Ici, nous expliquons la méthodologie spécifique utilisée pour les statistiques concernant l'emploi flexi. Nous abordons successivement la méthode de comptage spécifique, les variables, les caractéristiques propres à l'employeur ainsi que les caractéristiques propres au travailleur.
Nous nous concentrons ici sur les statistiques annuelles. Étant donné que, depuis 2024, un plafond a été instauré sur le revenu annuel qu’un travailleur flexi peut percevoir sans être imposé — actuellement fixé à 12.000 EUR — les statistiques annuelles nous permettent de dresser un tableau clair du degré auquel les travailleurs flexi complètent leur revenu principal par des revenus issus du régime particulier du travail flexi. Cette limite ne s’applique toutefois pas aux personnes pensionnées mais nos statistiques annuelles offrent également un aperçu du montant des revenus complémentaires des pensionnés exerçant une activité en tant que travailleurs flexi.
La méthode de comptage spécifique
Certaines formes particulières d'emploi, telles que les flexi-jobs, le travail occasionnel et les extras dans l'horeca, sont identifiables en tant que telles dans la déclaration trimestrielle grâce aux dispositifs spécifiques qui ont été élaborés pour elles. Cela nous permet, pour ces cas spécifiques, de ne pas recourir au décompte classique à la fin du trimestre mais d'effectuer un comptage tout au long du trimestre ou de l’année.
Les variables
Le nombre de flexi-jobs:
Cette variable représente le nombre de postes de travail flexi et ne prend pas en compte la personne qui exerce le flexi-job. Concrètement, cela signifie que deux flexi-jobs exercés par une même personne sont comptabilisés comme deux emplois dans les statistiques. En effet, nous nous concentrons sur le nombre de postes flexi, quel que soit le nombre de personnes qui les occupent. Il est également important de noter qu'ici nous n'utilisons pas la méthode de comptage classique à la fin du trimestre. Pour ces statistiques, nous comptons le nombre de postes flexi tout au long du trimestre ou de l'année et dissocions également le lien entre l'employeur et le travailleur.
Le nombre de travailleurs flexi:
Cette variable compte le nombre de personnes avec un flexi-job tout au long du trimestre ou de l'année et diffère donc de la méthode de comptage classique qui se concentre sur la fin du trimestre. Ici, l'accent est mis sur la personne derrière le flexi-job. La méthode de comptage repose sur l'élimination des doubles comptages. Si plusieurs flexi-jobs sont exercés par une même personne, cette personne n'apparaîtra qu'une seule fois dans ces statistiques (ce qui n'est pas le cas pour la variable "nombre de flexi-jobs" mentionnée ci-dessus). Lorsqu'on compte le nombre de travailleurs flexi selon des critères d’employeur (comme les secteurs flexi), le travailleur flexi est attribué aux critères de son "flexi-job principal" (le job ayant la plus grande rémunération pour la période).
Le nombre moyen d’heures prestées par travailleur flexi :
Le nombre moyen d’heures est le quotient de la somme des heures déclarées par le nombre total de travailleurs flexi. Comme la moyenne, en tant que mesure de tendance centrale, est fortement influencée par les valeurs aberrantes (valeurs exceptionnellement élevées ou faibles), nos statistiques mentionnent également la médiane du nombre d’heures prestées (voir ci-dessous).
La médiane du nombre d’heures prestées :
La médiane du nombre d’heures représente la valeur centrale lorsque les heures prestées par les différents travailleurs flexi sont classées par ordre croissant (dans le cas d’un nombre impair de travailleurs flexi, la médiane est un seul chiffre précis ; dans le cas d’un nombre pair, la médiane est la moyenne des deux chiffres « centraux » de la série). En d'autres termes, 50% des travailleurs flexi auront presté moins (ou autant) d’heures que la valeur médiane et les 50% restants auront presté autant ou plus d’heures que cette même valeur. La médiane est une mesure de tendance centrale moins sensible aux valeurs aberrantes, contrairement à la moyenne.
Les classes d'heures :
Afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble du temps que les travailleurs flexi consacrent annuellement à leur flexi-job, nous utilisons des classes d'heures augmentant par tranches de 100 heures. Dans nos statistiques, nous présentons alors la répartition des travailleurs flexi selon la classe d'heure, l’âge et le sexe.
Le salaire moyen par travailleur flexi :
Le salaire moyen est le quotient de la somme des salaires déclarés par le nombre total de travailleurs flexi. Comme la moyenne, en tant que mesure de tendance centrale, est fortement influencée par les valeurs aberrantes (valeurs exceptionnellement élevées ou faibles), nos statistiques mentionnent également le salaire médian (voir ci-dessous).
Le salaire médian :
Le salaire médian représente la valeur centrale lorsque les salaires des différents travailleurs flexi sont classés par ordre croissant (dans le cas d’un nombre impair de travailleurs flexi, la médiane est un seul chiffre précis ; dans le cas d’un nombre pair, la médiane est la moyenne des deux chiffres « centraux » de la série). En d'autres termes, 50% des travailleurs flexi recevront un salaire inférieur (ou égal) à la valeur médiane et les 50% restants recevront un salaire égal ou supérieur à cette même valeur. La médiane est une mesure de tendance centrale moins influencée par les valeurs aberrantes, contrairement à la moyenne.
Les classes de salaire :
La plupart des travailleurs flexi atteignent-ils désormais le plafond salarial de 12.000 euros introduit en 2024 ou bien restent-ils en dessous ? Et qu’en est-il des flexi-jobistes pensionnés ? Gagnent-ils davantage que les non-pensionnés ? Étant donné qu’ils ne sont pas soumis au plafond salarial et qu’ils disposent en principe de plus de temps, cela ne serait pas illogique. Pour répondre à ces questions, nous utilisons des classes de salaire augmentant par tranches de 2.000 euros. Dans nos statistiques, nous présentons la répartition du nombre de travailleurs flexi selon la classe de salaire, le sexe et la classe d’âge.
Le volume de travail en ETP
Les variables ci-dessus donnent une image du nombre de travailleurs, du nombre d'heures prestées et du salaire, mais le volume de travail pendant une période est encore plus pertinent en tant que paramètre économique. Les prestations de tous les travailleurs flexi doivent être déclarées en heures. Cependant, ces heures peuvent être effectuées chez un utilisateur où une semaine de travail de 36 heures est en vigueur, ou chez un utilisateur où l'on travaille 38 heures par semaine. C'est pourquoi les heures du travailleur flexi sont converties en volume d'un travailleur à temps plein qui aurait travaillé chez le même utilisateur pendant une période complète : l'équivalent temps plein (qui est également utilisé dans nos autres publications statistiques, ce qui nous permet également de proposer une série chronologique plus longue pour cette variable).
Pour les statistiques annuelles, nous rapportons le volume de travail en ETP sur une base annuelle. Cela signifie que nous comparons le volume de travail du salarié sur les quatre trimestres avec les prestations d’un travailleur à temps plein sur une année complète. En pratique, cela revient donc à calculer le volume de travail moyen en ETP sur les quatre trimestres. Ainsi, une personne qui travaille à 1 ETP au premier et au deuxième trimestre, mais ne travaille pas aux troisième et quatrième trimestres, représente 0,5 ETP pour l’année concernée.
Caractéristiques propres à l'employeur
Le champ d'application des flexi-jobs et le lien avec les secteurs flexi
Pour délimiter le champ d'application des flexi-jobs - quels employeurs pour quelles fonctions - le législateur utilise différents critères qui ont été ajustés à plusieurs reprises au fil du temps. Des informations supplémentaires concernant la réglementation sont disponibles sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale ou dans les instructions administratives de l'ONSS consultables en ligne.
Pour nos statistiques sur les flexi-jobs, nous tentons de faire une approximation du champ d'application spécifique auquel appartient le flexi-job. Pour cette classification ad hoc dans les secteurs flexi, nous nous basons autant que possible sur les critères énumérés dans les instructions administratives de l'ONSS, notamment la commission paritaire, la catégorie d'employeur, le code NACEBEL de l'employeur ou de la fonction. Cette classification en secteurs flexi diffère donc de la classification habituelle par activité basée sur l'activité principale de l'employeur (NACE). L'attribution à un secteur flexi n'est pas toujours évidente, et tous les critères n'ont pas pu être retenus dans la délimitation, de sorte qu'un nombre limité de cas n'ont pas pu être déterminés ou ont été déterminés de manière incorrecte.
Pour les flexi-jobs qui sont employés via une entreprise de travail intérimaire, cette classification ad hoc ne peut pas être utilisée. Ils forment un secteur flexi à part.
Téléchargez ici le fichier de codes où les activités sont classées par secteur flexi.
Caractéristiques propres au travailleur
Lieu de résidence
Pour le lieu de résidence du travailleur flexi, nous faisons une répartition par arrondissement administratif. La Belgique compte 43 arrondissements administratifs. Pour cela, nous utilisons le code INS de Statbel. Il s'agit du lieu de résidence principal du travailleur felxi à la fin du trimestre ou de l'année, notamment en cas de statistiques annuelles.
Cette répartition géographique est une bonne approximation de la répartition selon le lieu de travail. Nous partons du principe que le travailleur flexi moyen cherche un flexi-job près de chez lui pour réduire la distance de trajet.
Nous avons choisi de travailler avec la caractéristique du travailleur "lieu de résidence" et non avec la caractéristique de l'employeur "lieu de travail". Nos données permettent pourtant aussi ce type d'interrogation mais les flexi-jobs qui sont régis par le secteur intérimaire faussent ce type de comptage. Le lieu de travail est alors plutôt virtuel (il s'agit essentiellement du siège social de l'agence d'intérim).
Pour plus d'informations sur cette caractéristique du travailleur, nous vous renvoyons à l'explication de la méthodologie globale de nos statistiques.
Âge
Les différents travailleurs flexi sont classés dans l'une des 5 tranches d'âge suivantes : moins de 25 ans; de 25 à 39 ans ; de 40 à 49 ans ; de 50 à 64 ans et 65+. Il s'agit de l'âge du travailleur flexi à la fin du trimestre ou de l'année.
Sexe
En ce qui concerne le sexe des travailleurs flexi, nous utilisons la répartition classique femme-homme comme il est d'usage dans nos statistiques.