Statistiques trimestrielles des étudiants

Premier trimestre 2024

Périodicité : Trimestre

Dernières mises à jour : 31/10/2024

Les étudiants peuvent travailler pendant leurs études et différentes relations de travail avec l’employeur sont possibles. Le type de relation de travail a des conséquences sur la mesure dans laquelle les prestations de travail sont soumises à la sécurité sociale. Ainsi, les étudiants peuvent faire un stage, suivre une formation selon le principe de l’apprentissage en alternance ou exercer un job étudiant avec un contrat étudiant.

Dans les statistiques que nous présentons ici, nous nous limitons à l’emploi des étudiants avec un contrat étudiant. Pour plus d’informations sur les stages et l’apprentissage en alternance, nous renvoyons aux instructions aux l’employeur.

Le type spécifique de travail étudiant que nous discutons ici est, en principe, limité à 475 heures par an, mais pour 2023 et 2024, ce plafond a été étendu à 600 heures par an. Ce type de travail étudiant est en outre exempté de cotisations de sécurité sociale. Seule une cotisation de solidarité doit être payée, partiellement à la charge de l’employeur et partiellement à la charge de l’étudiant. L’employeur doit également payer une contribution au Fonds amiante. Les pourcentages applicables se trouvent dans les instructions aux l’employeur et sur la page web student@work.

Une nouvelle méthodologie a été développée pour publier des statistiques sur les types particuliers d’emploi (Flexijobs, extras dans l’horeca et dans l’agriculture et l’horticulture, emploi avec titres-services, jobs étudiants…), ce qui a conduit à la refonte de cette partie de l’offre statistique. Les fichiers publiés jusqu’en 2023, selon la méthodologie classique, sont toujours disponibles sur la page d’archives.

 

 

À cet endroit, vous pouvez trouver les données les plus récentes concernant les jobs étudiants. Un premier paragraphe contient un aperçu concis de l’évolution globale du nombre de jobs étudiants, du nombre d’étudiants jobistes et du volume de travail en heures rémunérées depuis 2017. Ensuite, une comparaison est faite entre la situation du trimestre le plus récent et celle du trimestre correspondant de l’année précédente.

Téléchargez ici les données brutes servant de base à nos statistiques. 

Évolution du travail étudiant depuis 2017

 

Un premier graphique montre l’évolution du nombre de jobs étudiants, du nombre d’étudiants jobistes et du volume de travail en heures rémunérées (x 100).

Le graphique montre que le travail étudiant fluctue fortement d’un trimestre à l’autre avec un pic au troisième trimestre, en nombre d’étudiants jobistes et de jobs étudiants, et encore plus en nombre d’heures. Cela n’est pas surprenant étant donné que les vacances d’été tombent dans ce trimestre.

Les confinements liés à la Covid sont également clairement visibles sur le graphique ainsi que la forte croissance qui s’ensuit. La croissance du travail étudiant est présente pendant les mois d’été mais est encore plus marquée dans les autres trimestres.

Analyse des jobs étudiants pour le premier trimestre 2024

Chiffres clés

Le graphique 2a montre que le nombre d’étudiants jobistes et le nombre de jobs étudiants ont augmenté au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente. Ainsi, le nombre d’étudiants jobistes a augmenté de 6% et le nombre de jobs étudiants de 6,6%. Le graphique 2b montre que le volume de travail en heures rémunérées a également augmenté de 9,5%.

Quels employeurs font appel au travail étudiant?

Ce qui suit distingue les secteurs d’activité qui ont employé plus de 10.000 étudiants jobistes au premier trimestre 2024 - les ‘Big Five’ - et les secteurs d’activité qui n’atteignent pas encore ces nombres. Cette distinction n’est pas seulement informative, elle améliore également la lisibilité de nos graphiques.

En raison du rôle important que jouent les agences d’intérim dans les jobs étudiants, le secteur de l’intérim est mentionné séparément. Ces jobs étudiants sont exercés dans d’autres secteurs d’activité, mais les données relatives aux utilisateurs du travail étudiant via les agences d’intérim ne permettent pas de faire une répartition claire selon les caractéristiques de l’entreprise utilisatrice.

Pour commencer, le graphique 3a met les ‘Big Five’ en perspective. Ainsi, le graphique résume les proportions relatives des ‘Big Five’ en termes de part des étudiants jobistes, des jobs étudiants et du volume de travail en heures rémunérées. Ces proportions sont également mises en perspective par rapport à la catégorie restante, qui est examinée plus en détail dans le graphique 3c. Le graphique montre clairement la prédominance du secteur de l’intérim. Plus d’un job étudiant sur trois est déclaré par une agence d’intérim.

 

Les graphiques 3b et 3c comparent le nombre de jobs étudiants, le nombre d’étudiants jobistes et le volume de travail en heures rémunérées par branche d’activité au premier trimestre 2024 avec la situation au premier trimestre 2023.

 

 

Pour les ‘Big Five’, représentés dans le graphique ci-dessus, nous observons une augmentation du nombre d’étudiants jobistes, du nombre de jobs étudiants et du nombre d’heures rémunérées au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente.

 

 

Le graphique 3c, en revanche, montre à la fois des augmentations et des diminutions. Ainsi, le travail des étudiants diminue dans le secteur de la construction, le secteur de l’information et de la communication, le secteur financier, et cela en ce qui concerne le nombre d’étudiantsjobistes, le nombre de jobs étudiants et le nombre d’heures travaillées.

Dans l’éducation également, le nombre d’étudiants jobistes et le nombre de jobs étudiants diminuent, mais le nombre d’heures rémunérées augmente légèrement au premier trimestre de 2024 par rapport à la même période un an plus tôt.

La plupart des autres secteurs d’activité enregistrent une progression.

Le travail des étudiants se fait-il principalement dans les grandes ou les petites entreprises?

Le graphique 4a montre à la fois la part des étudiants jobistes et leur volume de travail en heures rémunérées selon la classe dimensionnelle de l’employeur, basée sur le nombre d’employés réguliers. Un troisième diagramme circulaire montre la part des employeurs par classe dimensionnelle.

Au premier trimestre 2024, 40,4% des étudiants jobistes travaillent dans des entreprises comptant 1 000 travailleurs ou plus. De plus, 37,9% du volume de travail y est effectué. Cependant, cela ne représente que 0,5% de toutes les entreprises employant des étudiants jobistes. Parmi le groupe des plus grandes entreprises, ce sont principalement les entreprises de travail intérimaire qui ont une grande part dans l’emploi des étudiants (70,8% des étudiants jobistes dans les entreprises de plus de 1.000 employés).

D’autre part, nous constatons également que 7,8 % des employeurs n’emploient que des étudiants (c’est-à-dire qu’ils n’ont aucun travailleurs dans les formes d’emploi classiques). 1,9% des étudiants jobistes - représentant 2% du volume de travail en heures rémunérées - travaillent pour eux au premier trimestre 2024. Ces proportions sont comparables au premier trimestre 2023.

Intensité de l’utilisation du travail des étudiants

Dans le graphique 4b, nous ne regardons pas la classe dimensionnelle qui classe les employeurs en fonction du personnel fixe, mais plutôt en classes basées sur le nombre d’étudiants jobistes qu’ils emploient. En d’autres termes, nous utilisons des classes dimensionnelles spécifiques pour les étudiants jobistes qui indiquent dans quelle mesure ces employeurs utilisent le travail des étudiants.

Le graphique montre que seulement 0,1% de ces employeurs ont 1.000 étudiants jobistes ou plus en service au cours du premier trimestre 2024. 37,3% des étudiants employés travaillent dans l’une de ces entreprises et ils représentent 34,2% du volume de travail en heuresrémunérées. Ces proportions sont comparables à la situation du premier trimestre de l’année précédente.

Il est également important de noter que 74,6% de ces entreprises avec plus de 1.000 étudiants jobistes sont des entreprises de travail temporaire. Elles représentent en outre 82,2% des étudiants jobistes employés dans les entreprises de la classe dimensionnelle spécifique 9 au cours du premier trimestre 2024. Ces proportions sont similaires au premier trimestre 2023.

La majorité des employeurs emploient moins de 5 étudiants jobistes au premier trimestre 2024, comme c’était le cas au premier trimestre 2023.

Le profil de l’étudiant jobiste

Qui se cache derrière ces chiffres? Nous essayons ici de le découvrir en dressant le profil de l’étudiant jobiste. L’accent est mis ici sur le nombre d’étudiants jobistes.

Nombre d’étudiants jobistes par âge et sexe

 

Le graphique 5 montre le nombre d’étudiants jobistes selon l’âge et le sexe et indique que les 18 à 21 ans constituent le plus grand groupe, mais aussi que les 15 à 17 ans et les 22 à 24 ans sont bien représentés dans la population des étudiants jobistes.

Par rapport au premier trimestre 2023, leurs nombres augmentent encore, tant pour les étudiantes que pour les étudiants.

Le graphique montre également que plus de femmes que d’hommes choisissent un job étudiant dans les catégories d’âge de moins de 30 ans. Cette proportion reste stable au premier trimestre 2024 par rapport à la même période un an plus tôt.

Nombre d’étudiants jobistes selon le lieu de résidence de l’étudiant

Le graphique 6a montre la part des étudiants jobistes (selon leur lieu de domicile) par rapport au nombre total de travailleurs occupés par arrondissement. Le graphique révèle qu'il existe une certaine variation entre les différents arrondissements. Un pourcentage plus élevé ou plus bas peut indiquer qu'il y a plus ou moins de jeunes actifs en tant qu'étudiants jobistes (le numérateur), ou être le résultat du fait qu'un arrondissement compte relativement moins ou plus de travailleurs salariés (le dénominateur).

Le pourcentage le plus élevé d'étudiants jobistes par rapport au nombre total de travailleurs occupés se trouve au premier trimestre 2024 dans l'arrondissement d'Arlon et s'élève à 13,4%. L'arrondissement de Thuin enregistre le pourcentage le plus bas (5,4%). La part des étudiants jobistes dans les autres arrondissements se situe entre ces deux valeurs.

Au premier trimestre 2023, les chiffres sont similaires. L'arrondissement d'Arlon est également en tête avec 12,8%, tandis que les arrondissements de Thuin et Philippeville ferment la marche avec 5,2%. Nous soulignons qu'il s'agit ici de la répartition selon le lieu de domicile des étudiants jobistes. Le graphique ne dit donc rien sur le lieu où le job étudiant est exercé.

 

Le graphique 6b montre l’évolution du nombre d’étudiants jobistes lorsque nous comparons le premier trimestre 2024 au même trimestre un an plus tôt, et cela par rapport à l’augmentation moyenne nationale de 6%.

Les teintes de vert sur la carte indiquent que l’augmentation en pourcentage est supérieure à la moyenne nationale. Plus le vert est foncé, plus l’augmentation en pourcentage est élevée. La moyenne nationale est représentée en blanc cassé sur la carte. Les teintes de rouge indiquent une augmentation par arrondissement inférieure à la moyenne nationale. Plus c’est rouge, plus l’augmentation en pourcentage est faible.

Le graphique montre que le nombre d’étudiants jobistes (selon leur lieu de domicile) a augmenté dans tous les arrondissements, mais aussi que de nombreux arrondissements wallons ont connu une augmentation relativement forte. Les arrondissements de Philippeville et de Neufchâteau connaissent la plus forte augmentation avec une hausse de 11,8%. Cependant, l’arrondissement avec l’augmentation la plus faible se trouve également en Wallonie. Il s’agit de Verviers avec une augmentation de 2,5%.

Évolution de la population des étudiants jobistes par secteur d’activité

Évolution des étudiants jobistes par secteur d’activité et sexe

Le tableau 1 montre la répartition du nombre d’étudiants jobistes par sexe dans les différentes branches d’activité pour le premier trimestre 2024, comparé à la même période un an plus tôt.

À l’exception du secteur de la construction, du secteur de l’information et de la communication, du secteur financier, de l’éducation et du secteur des employés de maison, les différents branches d’activité enregistrent une augmentation du nombre d’étudiants jobistes au premier trimestre 2024 par rapport à la même période un an plus tôt.

Lorsque nous nous concentrons sur la répartition par sexe, certaines différences sont toutefois perceptibles. Par exemple, le nombre d’étudiants jobistes dans l’industrie et dans la production et la distribution d’électricité et de gaz augmente, mais le nombre d’étudiantes jobistes dans ces secteurs diminue par rapport à la situation du premier trimestre 2023. C’est également le cas pour l’extraction de minerais où le nombre total d’étudiants jobistes reste cependant constant.

Dans le secteur de la construction et le secteur de l’information et de la communication, nous constatons une légère augmentation du nombre d’étudiantes jobistes malgré la diminution du nombre total d’étudiants jobistes. Dans l’éducation, le nombre total d’étudiants jobistes diminue, mais le nombre d’étudiants jobistes masculins augmente légèrement.

Évolution des étudiants jobistes par secteur d’activité et tranche d’âge

Le tableau 2 montre la répartition du nombre d’étudiants jobistes par tranche d’âge dans les différentes branches d’activité pour le premier trimestre 2024, comparé à la même période un an plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque des jeunes travaillent pendant leurs cycles d’études, différentes relations contractuelles avec l'employeur sont possibles:

  • parfois leur travail est soumis au régime de sécurité sociale complet,
  • dans d'autres cas, il y a un assujettissement limité à la sécurité sociale,
  • pour certains groupes, l’assujettissement à la sécurité sociale n'est pas obligatoire.

Les étudiants peuvent faire un stage, suivre une formation selon le principe de l’apprentissage en alternance ou exercer un job étudiant avec un contrat étudiant. Pour les stages et l’apprentissage en alternance, nous renvoyons aux instructions aux l’employeur. Ce qui suit se limite à l’objet des statistiques de cette page : le travail étudiant avec un contrat étudiant.

Le contrat de travail pour étudiants : cadre légal

Le contrat de travail pour étudiants est un document social obligatoire. La loi sur les contrats de travail détermine la nature de la relation de travail avec l’employeur et prévoit un certain nombre de dispositions particulières, notamment pour le travail de nuit et les activités interdites. Les contrats de travail peuvent s’appliquer aux ouvriers, employés, domestiques ou représentants commerciaux. Il existe également des contrats de travail pour étudiants. Ceux-ci contiennent, en plus des règles générales applicables aux contrats ordinaires, des règles spécifiques pour ce type de contrat.

Chaque emploi d’un étudiant est en principe soumis à la sécurité sociale, avec des contributions payées aussi bien par l’employeur et le travailleur. Il existe cependant quelques exceptions. Certaines s’appliquent à tous les travailleurs et d’autres uniquement aux étudiants. Ces exceptions concernent :

  • les travailleurs (donc aussi les étudiants) qui effectuent un travail occasionnel et donc un travail domestique pour l’employeur ou sa famille, à condition que la durée totale du travail hebdomadaire ne dépasse pas huit heures, et ce chez un ou plusieurs employeurs ;
  • les travailleurs (donc aussi les étudiants) qui, sous certaines conditions, sont employés comme animateurs d’activités socio-culturelles et sportives pendant un maximum de 25 jours par an ;
  • les travailleurs (donc aussi les étudiants) qui sont employés comme travailleurs manuels occasionnels dans les secteurs de l’agriculture et de l’horticulture (cueillette de tabac et de houblon, nettoyage et tri des saules) pendant certaines périodes de l’année ;
  • les étudiants qui effectuent un stage prévu dans leur programme d’études ;
  • les étudiants qui sont employés pendant un maximum de 475 heures par an.

Bien que les étudiants qui travaillent pendant ou en dehors de l’année scolaire ou académique, hors des exceptions prévues, doivent être déclarés à l’ONSS, il n’existe pas de statistiques spécifiques pour ces étudiants travailleurs. En ce qui concerne la déclaration à l’ONSS, ces “étudiants-travailleurs” ne sont pas distingués des autres travailleurs de l’entreprise. De plus, lorsqu’il n’y a pas d'assujettissement , il n’y a pas de déclaration trimestrielle à la sécurité sociale.

Les dispositions légales actuelles permettent toutefois de produire des statistiques spécifiques pour les étudiants qui remplissent toutes les conditions d’un emploi avec un contrat écrit pour étudiants.

Emploi des étudiants avec un contrat étudiant

Exonération de l’assujettissement à la sécurité sociale

Jusqu’en 2011, une année civile était divisée en deux périodes pendant lesquelles il était permis de travailler 23 jours calendriers dans le système : le troisième trimestre d’une part et les autres trimestres ensemble d’autre part.

Depuis 2012, cela a été remplacé par un système dans lequel les étudiants peuvent travailler dans le cadre d’un contrat de travail écrit pour étudiants qui échappe à l’application de la sécurité sociale. Ils travaillent durant l'ensemble de l’année civile (appelée “contingent”) pendant les périodes de non-présence obligatoire dans les établissements d’enseignement. Les périodes de présence obligatoire dans les établissements d’enseignement sont celles pendant lesquelles un étudiant doit suivre des cours ou des activités dans son établissement. L’étudiant ne peut donc pas travailler lorsqu’il doit suivre des cours ou d’autres activités.

Lorsqu’un employeur peut conclure un contrat étudiant avec un étudiant, il doit le faire. Ce n’est donc pas un choix libre, même si l’étudiant et l’employeur choisissent de déclarer l’occupation et de ne pas appliquer le système des cotisations de solidarité pour les étudiants.

L’exonération de l’assujettissement à la sécurité sociale s’accompagne de la perception d’une cotisation de solidarité de 8,13% (dont 5,42% à la charge de l’employeur et 2,71% à la charge de l’étudiant).

Il est également accepté qu’un étudiant qui termine ses études en juin et obtient son diplôme puisse encore travailler jusqu’au 30 septembre de cette année avec application de la cotisation de solidarité. Cela ne s’applique toutefois qu’à un emploi qui présente les caractéristiques sociales d’un travail étudiant. Par exemple, il n’est pas accepté que la cotisation de solidarité soit appliquée lorsqu’il s’agit en fait d’une période d’essai d’un contrat de travail ordinaire déguisée .

Le contingent

Généralités

Le contingent s'élevait à 50 jours par an jusqu'à 2016. En 2017, cela a été remplacé par un maximum de 475 heures par an. Pour 2023 et 2024, cela a été étendu à 600 heures par an.

Le décompte est établi par année civile même si le contrat d'étudiant dépasse celle-ci. Les "compteurs" sont donc remis à 0 chaque année. Seules les heures réellement prestées doivent être comptabilisées. Les heures non prestées, mais rémunérées ne sont pas comptabilisées. La déclaration Dimona est la source authentique pour le contrôle de ce contingent. Les parties concernées peuvent suivre cette donnée via le site student@work .

La cotisation de solidarité est uniquement applicable pour les 475 premières heures qui ont été déclarés dans Dimona. Si le contingent de 475 heures est dépassé, la cotisation de solidarité n'est plus d'application à partir de la 476e heure. À partir de ce moment, l'étudiant est assujetti à la sécurité sociale des travailleurs salariés et les cotisations patronales et personnelles de sécurité sociale habituelles sont dues. L'étudiant reste cependant occupé dans le cadre d'un contrat de travail d'étudiant.

Pour permettre d'utiliser les travailleurs étudiants comme main-d’œuvre supplémentaires dans le cadre des mesures de relance pour soutenir l'économie en offrant cette flexibilité et des ressources supplémentaires, ce contingent annuel n'a pas été pris en compte à partir du deuxième trimestre 2020 (COVID) et toutes les heures prestées , y compris celles au-dessus du contingent, ont été uniquement soumises à la contribution de solidarité. Depuis lequatrième trimestre 2021, cela ne s'appliquait qu'au travail des étudiants dans les domaines de la santé et de l'enseignement, et à partir de 2023, cela a été à nouveau limité au secteur de la santé.

Combinaison avec d'autres formes d'occupation

Un étudiant peut combiner une occupation comme étudiant, comme expliqué ici, avec une occupation comme travailleur occasionnel dans l'Horeca: il peut travailler 475 heures avec application de la cotisation de solidarité et 50 jours comme travailleur occasionnel dans l'Horeca.

Au-delà du contingent des 475 heures, l'étudiant peut également être occupé comme travailleur occasionnel dans l'agriculture ou l'horticulture pendant 65 jours; 35 jours supplémentaires sont possibles dans la cueillette des champignons et la culture des chicons. Le nombre d'heures d'occupation dans le cadre du travail étudiant n'influence pas le contingent comme travailleur occasionnel mais les avantages liés aux 2 statuts ne peuvent pas être combinés.

Dans le secteur socioculturel et lors de manifestations sportives, le quota étudiant de 475 heures peut être combiné avec 25 jours de travail non soumis à la sécurité sociale.

Cotisation spéciale de solidarité

Le taux de la cotisation de solidarité s'élève à un certain pourcentage du salaire et est payée en partie par l'employeur et en partie par l'étudiant.

En outre, la cotisation pour le Fonds amiante est également due.

Consultez les pourcentages applicables tant pour la cotisation de solidarité que pour la cotisation pour le Fonds amiante sur la page des Instructions administratives - Contribution spéciale du site de la Sécurité sociale.

Cette cotisation de solidarité n'ouvre cependant aucun droit à l'étudiant en matière de sécurité sociale.

Cette cotisation spéciale de solidarité est perçue à l'ONSS de façon bien spécifique, ce qui permet de fournir des statistiques relatives à cette catégorie d'étudiants.

Les chiffres de l’emploi étudiant ne concernent donc que les étudiants occupés par des employeurs ressortissant à l'ONSS et qui sont assujettis à cette cotisation de solidarité.

Unités statistiques spécifique au travail étudiant

Le poste de travail

La statistique des postes de travail occupés consiste à dénombrer le nombre de travailleurs occupés par chaque employeur au cours d'un trimestre. Cela diffère des autres statistiques, qui sontun décompte à la fin du trimestre. Les statistiques sur les flexijobs et le travail intérimaire suivent également cette méthode de comptage dérogatoire.

Les étudiants jobistes qui, au cours d'un trimestre, ont été occupés par plus d'un employeur, sont comptabilisés plusieurs fois. La différence entre le nombre de jobs d'étudiants et le nombre d'étudiants jobistes est exclusivement due à ces étudiants jobistes à occupations multiples.

Si un étudiant est occupé dans le cadre d'un contrat de travail d'ouvrier et d'employé chez un même employeur, il ne sera comptabilisé qu'une seule fois. Ce sont les caractéristiques de la prestation principale qui seront retenues.

L'étudiant-travailleur

La statistique du nombre d'étudiants occupés au cours d'un trimestre repose sur l'élimination des doubles comptages issus d'éventuelles multiples prestations d'une même personne. La détection de ces prestations s'opère grâce au numéro d'identification à la sécurité sociale (NISS) de chaque personne. Cet identifiant unique est constitué par le numéro de Registre national dans la plupart des cas. En l'absence de numéro de Registre national, l'identification de la personne est opérée à l'aide de registres annexes gérés par la Banque-carrefour de la Sécurité sociale.

Contrairement aux statistiques de l'emploi traditionnelles, il n'y a pas dans le cadre des statistiques relatives aux étudiants de choix possible de la prestation principale, à lier aux caractéristiques de l'employeur concerné.

Les rémunérations

Les rémunérations considérées sont celles qui auraient été passibles du calcul des cotisations de sécurité sociale si l'étudiant ne répondait pas aux conditions d'exclusion. Ces rémunérations sont définies par les dispositions légales et réglementaires de la période concernée. Ce sont des rémunérations brutes, non diminuées des charges fiscales éventuelles.

Les heures rémunérées

La notion d'heure rémunérée associe aux heures effectivement consacrées au travail les éléments suivants :

  • les heures non prestées pour lesquelles une rémunération est passible du calcul des cotisations. Dans cette notion figurent entre autres les heures qui auraient été prestées lors des jours fériés légaux et des jours de compensation de ceux-ci, des journées de petit chômage ainsi que des journées, légales et complémentaires, de vacances des employés ;
  • les heures qui auraient été prestées lors des journées de repos compensatoire sauf celles du secteur du bâtiment.

Critères de classification

Chaque poste de travail peut être distingué suivant son statut: ouvrier ou employé.

Le nombre d'employeurs et de postes de travail ainsi que le montant des rémunérations et le nombre d'heures rémunérées sont présentés avec une distinction entre, d'une part, le secteur privé et, d'autre part, le secteur public. La répartition entre secteurs privé et public est parfois délicate. De plus, l'augmentation ou la diminution constatée dans un secteur n'est pas toujours due à une réduction ou à une augmentation du personnel, mais peut s'expliquer, surtout ces dernières années, par des glissements d'employeurs du secteur privé vers le secteur public et vice versa. Cette répartition n'est donc disponible que dans le fichier de données brutes que vous pouvez télécharger.

De plus, il y a également une distinction entre les employeurs qui n'occupent que des étudiants et les employeurs qui emploient d'autres travailleurs que des étudiants.

Pour le reste, différents critères de classification sont combinés tels le sexe des travailleurs, le statut du poste de travail occupé ainsi que le type d'activité économique, la localisation, la dimension des employeurs et l'importance du recours au travail étudiant.

En relation avec l'importance du travail étudiant, d'une part, les effectifs, les salaires et les heures rémunérées sont présentés en fonction du nombre global d'étudiants qui peuvent ou non être sollicités simultanément par l'employeur au cours du trimestre. Les classes utilisées à cet effet sont caractérisées par une lettre (de A à I).

En revanche, le nombre de postes de travail, leurs rémunérations et les heures rémunérées sont présentés en fonction du nombre de travailleurs assujettis à la sécurité sociale occupés à la fin du trimestre. Les classes utilisées à cet effet sont caractérisées par un chiffre (de 1 à 9). Nous ajoutons une nouvelle classe dimensionnelle à nos statistiques étudiantes pour les employeurs qui n’occupent aucun travailleur selon les normes d’emploi classiques et nous nous référons à cette classe dans nos graphiques sous le label ‘Uniquement étudiants jobistes’.

Les classes dimensionnelles utilisées de A à I (de 1 à 9) englobent les employeurs qui occupent respectivement moins de 5 étudiants (travailleurs), de 5 à 9 étudiants (travailleurs), de 10 à 19 étudiants (travailleurs), de 20 à 49 étudiants (travailleurs), de 50 à 99 étudiants (travailleurs), de 100 à 199 étudiants (travailleurs), de 200 à 499 étudiants (travailleurs), de 500 à 999 étudiants (travailleurs), 1.000 étudiants (travailleurs) et plus.

Les subdivisions par branche d'activité économique sont établies d'après la nomenclature générale des activités économiques, la NACE-Bel. Chaque employeur est rattaché à une classe d'activité déterminée en fonction de son activité économique le plus importante. La répartition des postes de travail est indiquée en relation avec la classification de l'employeur qui les occupe, aucune observation statistique ne portant sur la profession qu'ils y exercent individuellement. Les tableaux reprennent respectivement la répartition des postes de travail, des rémunérations et des heures rémunérées des étudiants selon ces branches d'activité économique.

La distribution géographique, dont le critère est l'arrondissement administratif,  est également indiquée, mais par lieu de domicile de l'étudiant (nombre de personnes physiques).

Archives des données en liens avec les statistiques des étudiants

Les bases de données utilisées jusqu'à l'année 2016 ne permettaient pas d'éliminer dans certains cas les doubles comptages issus d'occupations auprès de pouvoirs publics locaux (relevant de la compétence de l'ORPSS) et d'autres employeurs. Cela est possible depuis 2017. De plus, les étudiants qui ont un contrat d’ouvrier et d’employé avec le même employeur peuvent être comptés pour 1 emploi. Les caractéristiques des prestations principales sont conservées. Ces raffinements, plus conformes aux principes méthodologiques généraux des autres statistiques de l'ONSS, se traduiront donc par une (faible) diminution du nombre d'emplois et du nombre d'étudiants salariés à partir de 2017, provoquant ainsi une petite pause dans le temps.


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